Samedi 13 juillet 2013 à Sarrebourg

Tout est sur l'affiche. Voici le site de l'organisateur : http://www.cd-baroque.com/index.php/cdbaroque/content/view/full/2621


Il reste me reste des invitations pour ceux que ça intéresserait, mais prévenez-moi rapidement par mp !

La fraîcheur du Caveau était bien agréable en cette journée du 13 juillet dernier ! Un peu de public, donc Sébastien Bauer (dont c'était la première expérience d'harmonium en concert) et Michel Paoletti (nancéien passionné d'harmonium, collectionneur et restaurateur d'instruments). Les personnes présentes ont eu l'air d'apprécier et je crois qu'il était bien nécessaire de tordre le cou à l'imagine d'Épinal du "vieil-instrument-poussif-péniblement-joué-par-madame-Painsec-qui-accompagne-les-messes-depuis-1925".

Voici une photo prise par l'équipe du Festival de Sarrebourg. Des extrais arriveront bientôt (après mes vacances).

Très beau concert, avec de magnifiques pièces parfois inédites (pour moi). Grand merci pour l'invitation.

Et voici quelques extraits de ce concert :

Théodore Gouvy :
Prélude en la mineur

Richard Wagner :
Prélude de Lohengrin
Trauermarsch de Gotterdammerung

Sigfrid Karg-Elert : 2e Sonatine
1. Andantino malincolico
2. Minuetto
3. Alla Ritornello

Louis-James-Alfred Lefébure-Wély :
Boléro de Concert

Merci beaucoup, Olivier, c'est vraiment beau : votre Mustel sonne magnifiquement et vous le connaissez bien pour pouvoir exprimer ainsi toutes les nuances requises...
Ces enregistrements devraient aider à faire progresser la cause de l'harmonium, à des années-lumières (là, je me suis peut-être un peu laissé aller  ) de la "pompe à cantiques".
La registration en 16' du passage central du "Boléro de concert" est très réussie : est-ce celle qui est demandée par Lefébure ? (je recherche, infructueusement pour l'instant, une copie de l'édition originale...).

Bien cordialement,

JF Baudon

Merci ! Les registrations du Boléro sont de mon cru.
Pour le refrain 0 4 1p E 1p 3 4 0
1er couplet 0 4 1p E 1p 4 0 (- Fifre 4')
Refrain (registration du début)
2e couplet (partie centrale) 0 4 1p E 2 3 (éventuellement 5 et/ou 6) 0
Da capo du refrain et du couplet : même registration qu'au debut.
Coda : 0 4 1p E 1p 4 0 (- Fifre 4')
Derniers accords G.

La registration différenciée au debut pour le refrain marche bien avec la coupure et les sauts dans le grave.

Merci de ces détails : cela marche effectivement très bien et ne doit pas être éloigné des indications du compositeur (qu'il sera tout de même intéressant de connaître). Pour ma part, devant jouer cette pièce sur un orgue  de 1842, donc avec claviers montant au fa 5, j'avais constaté que la main droite de ce 2eme couplet sonnait très bien une octave plus bas, donc avec l'effet d'un 16'. Depuis, même avec un orgue montant au sol5 (Cavaillé-Coll de Notre-Dame d'Epernay), je garde cette transposition d'octave de la MD car je trouve le timbre des anches plus savoureux à cette hauteur. Cependant, je reconnais que cette pièce est spécifiquement écrite pour l'harmonium, même si de nombreux organistes la jouent, souvent - malheureusement - en ignorant sa véritable destination.

Sur un orgue ayant des claviers au fa (54 notes), on peut jouer ce passage central avec 8'-2' à l'octave inférieure (ce qui donne le même effet que 16'-4' à l'octave réelle écrite).

C'est tout à fait ça : et cela évite l'effet parfois criard de certains instruments dans l'extrême aigu...

Tres joli. Couleurs et expression vraiment riche.
Ca ne ressemble en rien à l'orgue ni d'ailleurs à l’harmonium tel qu'on peut se l'imaginer. C'est autre chose.
Il me semble un instrument qui se situerait entre l'orgue et l'accordéon (dans sa plus belle expression!) mais d'une palette sonore plus riche que ce dernier, avec des rappels de cordes frottées (pour moi dans le médium grave)
Bravo. Un instrument à faire (re)découvrir.
Qu'en est-il du public?

Hé bien, le public, assez enthousiaste, a découvert un visage méconnu de l'harmonium, bien loin de l'image d'Épinal (vieille pompe à psaume poussive et poussiéreuse jouée tant bien que mal par Mlle Berthe-Maryvonne Petsèque, 97 ans, organiste de la paroisse depuis la chute de l'Empire — et pas celle de 1870 !).

Pour la définition de la sonorité, il ne faut pas chercher trop loin : c'est le "son Mustel".