Le procès en contrefaçon de Debain - 1845

Ici, le déroulement du procès en contrefaçon de Debain, inventeur de l'harmonium :

http://vlp.mpiwg-berlin.mpg.de/library/data/lit38226?

l'harmonium, objet de bien des convoitises !

j'ai trouvé hier un compte rendu de tribunal où Debain est ... perdant !

Je crois que c'est le seul procès qu'il a perdu. C'était contre les éditeurs de musique qui avaient fait saisir ses planchettes d'antiphonel car les éditeurs seuls pouvaient toucher les droits d'auteurs en vendant les partitions. Les planchettes fesaient donc concurrence !!

On a rien inventé avec le téléchargement

Je reviens sur ce fameux procès en contre façon, où Debain n'a gagné qu'en appel
On voit bien la bataille acharnée entre Debain et Alexandre grâce aux vieux journeaux. Ici en 1843 dans la gazette musicale de Paris : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k119289p/f166.image.r=harmonium.langFR

Tout d'abord un avertissement. Pour le descriptif cité, j'ouvre un sujet spécial.

Puis le rappel du fameux procès :

Dans le même journal, un article vantant les mérites d'Alexandre

ça chauffe dans la revue le salon musical de 1843 (enfin, un article sans signature comme celui-là ne peut provenir que de la plume de Debain lui même...) :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56278710/f4.image.r

Ici c'est l'inverse..... Picard accuse Debain de contrefaçon en 1844, d'où une saisie.



(paru dans la revue La Sylphyde)

Et la réponse ne s'est pas faite attendre :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k696617/f322.image.r

La France Musicale - 1844

Comme signalé par christophe un peu plus haut, cette histoire se poursuit en 1860... Surtout dans le journal d'Escudier qui lui a gagné un procès contre Debain,
puisqu'on a considéré que la reproduction d'oeuvre de musique via les planches perforés des pianos mécaniques était de la contrefaçon de partition.
Partitions dont certaines étaient éditées par Escudier et que Debain vendait pour ses pianos mécaniques.

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k69677m/f69.image.r

Que de déboires juridiques...