Un Dereux à anches libres

C'est le premier modèle de Jean-Adolphe Dereux.
Je pourrai le situer entre l'harmonium "amplifié" et les premiers pornophoniums !
Celà dit, c'a marche avec des anches libres.

Les anches produisent les fréquences à la place des roues phoniques des instrument plus tardifs et mieux connus? Y a-t-il un système électronique pour creéer des fréquences à partir d'un nombre réduit d'anches?

J'ai retrouvé dans mes archives un catalogue J.A. DEREUX non daté, mais postérieur aux instruments à anches libres puisqu'il s'agit "d'orgues électrostatiques" ...
https://www.archive-host.com/compteur.php?url=https://sd-1.archive-host.com/membres/up/379466020572618/OrguesDereux.pdf

Dans ce premier modèle, il y a un ventilateur (modeste) qui alimente une seule rangée d'anches (cor anglais-flûte). Des capteurs sont placés sur ces anches et la vibration est filtrée et amplifiée par un système "électronique".

Des diviseurs de fréquence à lampes étaient théoriquement possibles, mais trop coûteux et encombrants.
Les 12x7=84 anches avec leur phase propre et un léger désaccord donnent un son vivant agéable à l'oreille.
Les anches en vibration permanente s'affaiblissant vite furent remplacées par les robustes roues dentées.
Kasriel et les pianos Elcké construisirent les orgues Dereux pendant les premières années, puis ensuite fournirent les consoles, les pédaliers, les bancs, les cabines sonores , ainsi qu'à Constant Martin et seulement les bancs et pédaliers pour les Philicorda importés.