Bonjour.
En 1986 j'ai fait de légères réparations sur Alexandre no 24156, qui date, je crois, d' environ 1861. L'instrument accompagne les cantiques dans une très petite chapelle à Greatham, dans le Sussex.
L'accouplement des claviers est effectué par 61 tiges filetées aux deux bouts. Le bout inférieur de chacun est vissé dans un petit truc en bois qui pivote librement sur la queue de chaque touche du clavier inférieur. Le haut de chaque tige est muni d'un bouton en bois ou cuir dur. Les tiges passent par des fentes coupées dans les queues des touches supérieures. Quand on tire le COPULA, une barre basculante pousse les tiges vers l'avant de telle manière que les boutons entrent en contact avec la surface supérieure des touches.
Je n'avais jamais vu de tel dispositif d'accouplement. Un mécanisme qui transmet le mouvement en poussant me semble toujours préférable à un mécanisme qui le fait en tirant. La maison Alexandre a-t-elle continué d'utiliser ce système plus tard, ou est-ce que l'on ne le rencontre que chez les anciens modèles?
Quand j'ai revu l'instrument il y a une semaine j'ai remarqué que quelqu'un avait enlevé tous les boutons, ce qui a désactivé l'accouplement des claviers.
Un nouveau problème, et beacoup plus grave que l'absence d'accouplement, est la présence de fuites d'air entre les anches, touchant les notes 1 à 17 de la Clarinette. Je ne sais pas comment cette affliction s'appelle en français; ici on dit "runnings".
Quelqu'un pourrait-il nous donner des conseils pour guérir cette maladie? Un ami qui a réussi à le faire quatre fois dit que, le sommier une fois dépouillé, il dévisse les anches (bien entendu) utilise un pinceau pour appliquer de la colle chaude à l'intérieur et puis serre le bois avec plusieurs crampons. Est-ce que ça devrait suffir? Les choses sont toujours moins simples qu l'on ne l'espère...
Merci.
Ian