Harmonium A. Gentis ruiné dans une petite commune de l'Aude

Aïe, oui...
Là encore "quelques travaux à prévoir".
Dommage, ce fut sans doute un bel instrument, même si le nom semble plutôt être celui d'un revendeur.
Vu la forme du meuble, se pourrait-il que ce fût un gros instrument de Richard ?

Oui, je me suis demandé aussi s'il ne s'agissait pas d'un revendeur.
Et en effet, cet harmonium m'a tout l'air d'avoir été un bel instrument. Quel dommage

gentis (aussi gentis et capuron) étaient les successeurs de Couty.

Augustin Gentis était né en 1860. Après un court apprentissage (peut-être chez Maugé ou Dumont) il s'était lancé prématurément dans le commerce de musique et de pianos à Tulle, ses mauvaises affaires le conduisent à la faillite et la fuite en 1883. Il regagne ensuite sa ville natale de Varzay où il monte une petite entreprise aidé de deux ouvriers Alphonse Neaux et Paul Grand. Actif jusqu'en 1896, il s'associe ensuite avec le menuisier-ébéniste gersois Jean Léon Capuron en 1897. Leur entreprise basée à Saintes reçoit dès cette année là une médaille de vermeil à l'exposition de cette ville. G. & C. prennent vers 1899 la suite de H. Chabin fils pour continuer la "maison Couty" jusqu'en novembre 1906 où l'usine est liquidée après la mort de Gentis.